Quatre questions à
Aurélie Simon
Enseignante
Directrice de l’école
Aurélie Simon a succédé l’an dernier à Philippe Fleury à la direction de l’école de Courtételle. Elle participe à ce titre aux travaux de la CS2 avec sa collègue Meryl Perrenoud. Cette Ajoulote de Fahy, sortie de la HEP (Haute École pédagogique) en 2011, a fait ses premières armes dans l’enseignement à Damphreux-Lugnez, puis à Coeuve suite à la fusion des communes. C’est une belle histoire d’amour qui l’a fait déménager dans la vallée de Delémont il y a quelques années. Elle a rejoint l’école de Courtételle en 2015.
On dit qu’il y a urgence à construire un nouveau complexe scolaire, vous confirmez ?
Oui, on en a vraiment besoin. Les locaux actuels ne sont plus adaptés et insuffisants. Certaines salles, en sous-sol, sont même devenues insalubres et les douches de la salle de gymnastique ne sont plus utilisables. Avec 14 classes et 240 élèves, on est proche de la saturation. On manque de classes, notamment pour le co-enseignement, et nous n’arrivons plus à enseigner les 3 heures de gymnastique hebdomadaires comme l’exige le plan d’études. Certaines classes sont condamnées à effectuer la gymnastique à l’extérieur ou à l’aula. Il est urgent qu’on puisse offrir à nos élèves des conditions d’enseignement qui répondent aux besoins actuels.
Comment avez-vous vécu ces travaux préparatoires ?
C’est la première fois que je participais à l’élaboration d’un projet scolaire de cette envergure. J’ai trouvé le travail en commission très intéressant et les discussions ont été constructives. Tous les membres ont été à l’écoute et chacun a dû faire des concessions pour s’adapter au cadre financier qui avait été défini. Nos réunions ont débouché sur un beau projet fonctionnel qui nous permettra de disposer de tous les espaces dont nous avons besoin. J’espère que la population sera sensible à cet argument.
On arrive enfin à bout touchant ?
Ça fait des années que le corps enseignant attend la réalisation d’un nouveau complexe scolaire. Quand je suis arrivée à Courtételle en 2015 on m’avait dit que la nouvelle école serait construite dans deux ans… Les rencontres avec le corps enseignant sont donc toujours animées lorsqu’on évoque ce sujet. La plupart de mes collègues n’y croient plus. Il y a un peu de frustration dans le discours de certains et je suis contente de savoir que nous allons enfin passer à la phase de réalisation l’an prochain si la population accepte le crédit le 26 novembre prochain.
Avec Meryl Perrenoud, êtes-vous arrivées à faire passer l’essentiel de vos idées ?
Dans l’ensemble, oui. Ce sera un bâtiment très moderne, aéré qui va complètement changer nos habitudes et nous offrir aussi l’accès à l’éducation numérique qui fait désormais partie du programme scolaire. Je trouve bien aussi qu’on puisse réunir tous les enfants dans un même bâtiment. J’aurais aimé que les classes soient un peu plus grandes mais l’architecture du bâtiment nous permettra quand même de faire plein de choses et ça me réjouit. Je regrette cependant qu’on n’ait pas pu intégrer les trois classes enfantines (1-2P) dans le nouveau projet. Mais j’espère qu’un jour on parviendra à réunir toutes nos classes dans le même périmètre.
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